Le rassemblement annuel HappyCap – 9 juin 2023

Mélanie Juhel est bien connue dans le monde de la CAA pour son enthousiasme et sa créativité aux côtés de son fils Maël. Grâce au soutien infaillible de sa maman et son accès à la communication alternative depuis toutes ces années, Maël connaît maintenant des centaines voire des milliers de mots dans son dispositif. Comment continuer à le soutenir dans ses apprentissages ? Doit-on continuer à montrer le modèle alors que l’utilisateur de CAA devient de plus en plus autonome ? Comment trouver l’équilibre entre notre place de parent tout simplement et notre envie/besoin de soutenir nos enfants dans leurs apprentissages. Avec beaucoup de justesse, d’humilité et d’humanité, Mélanie nous fait part de ses questionnements et son envie de soutenir son fils de la manière la plus adaptée possible.

L’objectif, c’est que la CAA devienne un accessoire qui rend les échanges plus fluides et riches.

Sophie Lallemand accompagne des enfants et des adultes en situation de handicap dans l’utilisation de la communication alternative et augmentée. Orthoptiste et formatrice CAA, elle nous fait part de sa frustration concernant les difficultés d’accès à la communication pour certains de ses patients en situation de handicap multiple.

A  travers des heures et des heures de travail acharné, elle a développé un nouvel outil de communication disponible en format papier ou technologique, Voxi. Vous pouvez en savoir plus sur son site web.

C’est quoi être généreux ? Quelle limite doit-on imposer à sa propre générosité envers l’autre ? En quoi est-ce que des gestes de générosité sont bénéfiques pour le donneur ? Quels sont les freins qui nous empêchent de demander de l’aide quand nous en avons besoin ?

Aider l’autre nous procure un sentiment de bien-être durable et bénéfique sur le plan émotionnel mais aussi sur notre santé. Quel impact sur la personne que nous aidons ? Comment s’assurer que son aide est pertinente et la bienvenue ? L’empathie est innée, même de très jeunes enfants en montrent les signes, mais elle est réduite lorsque l’autre ne nous ressemble pas. Nous voyons dans la société les effets dévastateurs de la déshumanisation de certains groupes sociaux. Reconnaître notre humanité commune avec toutes les personnes, peu importe leur capacité physique ou mentale, est donc une clé pour plus d’empathie et par la suite, plus de générosité.

Marc Levy suscite la réflexion et des échanges vifs dans un groupe hétérogène d’aidants, de professionnels et de personnes concernées directement par le handicap.