Comment réussir la CAA ?

Que faut-il pour réussir la CAA ?

« La bonne nouvelle c’est que si vous êtes en train de lire ces lignes, c’est que déjà vous avez envie d’y croire.. Très bon début… restons pragmatique .. l’envie de croire… souvent, ça va et ça vient… c’est pour cela que les groupes de Parents HappyCAA existent… »

L’équipe HappyCap Foundation

La communication alternative et augmentée, en fait c’est très simple.

Il suffit d’additionner une bonne dose de bon sens, trois fois la même quantité de gentillesse, beaucoup de vraie vie et surtout zéro idée préconçue.

D’une certaine façon, il suffit d’être proche de la personne qui communique autrement, d’avoir la certitude que son défi de communication nous empêche de voir tout ce qu’elle peut accomplir, savoir, tout simplement parce qu’elle ne peut pas le montrer de façon classique pour nous.

Cela peut représenter un défi pour sa famille, les personnes de son entourage, les différents professionnels qui sont amenés à l’aider.

La recherche au soutien de la présomption du potentiel

Les données issues de la recherche internationale montrent toutefois qu’avoir une attitude optimiste, d’ouvrir des portes nouvelles, permet de révéler un vrai potentiel.

Par exemple, présumer du potentiel en proposant des aides, des activités, des situations quotidiennes, se situant juste un petit cran au-dessus de ce que la personne qui communique autrement nous montre lui permet de nous dévoiler des capacités que des situations exigeant une communication complète lui interdisent.

Une approche réaliste, pratique et respectueuse

La base, le socle, c’est toujours de savoir quels sont les besoins et les souhaits, en fonction de l’environnement social et physique de la personne, et de l’amener à les atteindre.

Bien sûr, en fonction des défis rencontrés par la personne, les types d’aide que l’on pourra solliciter pour soutenir sa communication seront différents.

Par exemple, si elle présente une paralysie cérébrale, il faudra être très attentif à ses capacités motrices et visuelles et peut-être lui proposer un appareil à commande oculaire avec des pictogrammes ou des lettres à haut contraste visuel.

Si elle a un trouble du spectre de l’autisme, peut-être qu’un tableau, un classeur à organisation pragmatique, ou une application proposant tout le langage pourront être envisagés. En parallèle, il conviendra de lui enseigner comment généraliser les différents objectifs acquis dans un contexte à tous les autres contextes, de soutenir la communication sociale, de lui expliquer comment exprimer toutes les fonctions de communication et surtout de l’aider à développer les stratégies de réparation.

Si cette personne présente un polyhandicap, tous les aspects de la communication sociale précoce seront encouragés. Peut-être qu’avant de proposer des tableaux de communication, on utilisera alors des scènes visuelles avec des étiquettes qui permettent de communiquer en contexte. Il faudra être très attentif à ce que l’accès aux phrases enregistrées, ou mots, soit extrêmement facile sur le plan moteur et intellectuel.

Un travail d’équipe pour réussir la CAA

En fait, pour soutenir le développement communicatif d’une personne qui a un défi dans ce domaine, il suffit d’y croire tous ensemble, et de l’accompagner pas après pas. On s’entoure des bonnes personnes qui partagent notre vision de la personne comment étant capable d’apprendre et de communiquer afin de mettre en place les outils et les stratégies qui lui permettront d’atteindre son vrai potentiel.

« Alors on résume : on y croit, on essaye dans un esprit positif, on se donne du temps et on se fait aider… ça vous va ?

On se lance avec le Pack de démarrage ? »

L’équipe HappyCap Foundation

FAQ

Afin de se retrouver dans les différentes expressions propres à la Communication Alternative et Augmentée, HappyCap Foundation vous propose une Foire à Questions (FAQ) de la CAA :